L’Atelier-Galerie A.Piroir est un espace de travail et d’exposition dédié à l’art imprimé / The A.Piroir Studio-Gallery is specialized in the creation and exhibition of fineartprintmaking
 

stella pace

Stella Pace, artiste montréalaise, explore depuis de nombreuses années le ciment, matière brute qui constitue le cœur de son œuvre. Ce matériau, qu’elle façonne avec une sensibilité singulière, devient le vecteur d’une réflexion profonde sur la mémoire, la trace et la fragilité humaine. Procédant par séries, elle démultiplie les formes pour créer des compositions à forte charge psychologique. Ses sculptures et gravures naissent d’un processus d’accumulation : couches organiques, entrelacs de matière et empreintes improvisées se superposent, donnant à chaque pièce une présence physique intense. Son travail, exposé au Canada et à l’international, se distingue par l’alliance de la force et de la délicatesse, de la rigueur et de l’instinct. Stella Pace nous invite à une immersion dans un univers où la matière raconte, au-delà de son apparente inertie, l’histoire intime du geste et du temps.

 Monique Parizeau

Graveuse et artiste visuelle établie à Montréal, Monique Parizeau développe depuis plusieurs décennies une œuvre singulière où la gravure devient langage poétique. Explorant diverses techniques — eau-forte, aquatinte, manière noire — elle crée des images à la fois précises et sensibles, où la lumière sculpte les formes et révèle les textures. Sa démarche, ancrée dans l’observation du monde naturel et de ses métamorphoses, traduit un rapport intime au temps et à la mémoire. Parizeau compose souvent en séries, laissant dialoguer variations de tons, superpositions et subtils jeux d’ombre. Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions au Canada, en Europe et en Asie, et figure dans plusieurs collections publiques et privées. Chaque estampe, minutieusement construite, porte la trace du geste patient de l’artiste, entre rigueur technique et sensibilité contemplative.

Matthieu PERRAMANT

Artiste et maître-imprimeur installé à Paris, Matthieu Perramant exerce son art au sein de l’Atelier Moret, haut lieu de la gravure taille-douce. Formé aux techniques traditionnelles, il maîtrise l’eau-forte, la pointe sèche, l’aquatinte et la manière noire, qu’il met au service de sa propre création comme de celle d’artistes contemporains. Son travail personnel explore la matière, la lumière et le geste, cherchant dans la gravure un espace de dialogue entre précision technique et expression libre. En tant qu’imprimeur, Perramant collabore avec des créateurs de renom, apportant à chaque œuvre son savoir-faire exigeant et son sens aigu du détail. Ses estampes, souvent réalisées en séries, jouent sur la densité des noirs et la subtilité des textures, invitant le spectateur à une lecture tactile et visuelle. Reconnu pour sa double pratique, il incarne la continuité et le renouveau de la tradition gravée parisienne

 Jean-Pierre Perreault

Jean-Pierre Perreault (1947-2002) fut l’une des figures majeures de la danse contemporaine canadienne. Chorégraphe, danseur et pédagogue, il a profondément marqué la scène artistique par la puissance visuelle et émotionnelle de ses œuvres. Formé en arts visuels avant de se tourner vers la danse, il a développé un langage chorégraphique singulier, alliant précision du geste, exploration de l’espace et force plastique. Ses créations, souvent portées par des ensembles nombreux, sont traversées par une réflexion sur l’identité, la mémoire et la condition humaine. Des pièces emblématiques comme Joe (1984) ont marqué durablement le public et la critique par leur intensité dramatique et leur iconicité visuelle. Fondateur de la Fondation Jean-Pierre Perreault, il a contribué à préserver et transmettre le patrimoine chorégraphique au Canada. Son œuvre, toujours présentée et étudiée, continue d’inspirer de nouvelles générations d’artistes. 

 Marc Pessin

Marc Pessin (1933–2022), graveur, éditeur, illustrateur et peintre français, est né à Paris et décédé à Saint-Laurent-du-Pont, en Isère. Formé à la gravure dès son adolescence, il s’installe en 1965 dans le massif de la Chartreuse, où il fonde la maison d’édition Le Verbe et l’Empreinte, alliant poésie et arts graphiques. Il collabore avec de grands poètes tels que Léopold Sédar Senghor, Louis Aragon, Andrée Chedid et François Cheng, créant des ouvrages bibliophiliques d’exception. Maîtrisant de nombreuses techniques (taille-douce, laser, pochoirs, encres, reliefs métalliques) , il se définissait comme un « sculpteur sur papier ». Invité d’honneur au Salon du livre de Paris en 1981, il a reçu plusieurs distinctions, dont le prix du « Plus beau livre de l’année » et la grande médaille d’or de Grenoble en 2011. Pendant plus de cinquante ans, son œuvre a incarné une gravure contemporaine empreinte d’une poésie visuelle unique. 

 Lucille Picard

Lucille Picard, connue également sous le nom de Lucille Albert Picard, est une artiste peintre canadienne originaire du Québec, active notamment au tournant des années 1970. Sa fiche figure dans le répertoire officiel Artists in Canada, conservé aux Archives de la Bibliothèque du Musée des beaux-arts du Canada. Formée au Québec, elle développe une pratique picturale empreinte de sensibilité, nourrie par le contexte artistique local de son époque. Bien que les informations publiques soient limitées, sa reconnaissance institutionnelle témoigne d’une certaine notoriété dans le milieu des arts visuels canadiens de la seconde moitié du XXᵉ siècle, au cœur d’une effervescence artistique locale. 

ED PIEN

Ed Pien est né à Taipei, Taiwan en 1958. Il immigre avec sa famille au Canada à l’âge de onze ans. En 1984 il obtient une maîtrise en arts visuels de l’université York à Toronto. Ayant fait l’objet de nombreuses expositions, ses œuvres ont notamment été présentées au Musée des beaux-arts de Montréal, au Drawing Center à New York et au Centro Nacional de las Artes à México.

Née d’un amalgame d’influences issues de l’orient et de l’occident, l’œuvre de Ed Pien est ancrée dans la pratique du dessin. Ses créations prennent souvent la forme d’installations complexes de grand format au cœur desquelles le spectateur déambule. Les œuvres de l’artiste sont incluses dans d’importantes collections internationales, notamment celles de la Galerie nationale du Canada, du Museo de arte y deseno contemporaneo du Costa Rica, et de la Fundacion Antoni Tapies, en Espagne. Ed Pien vit et travaille à Toronto.

 

Moïse Piuze

Moïse Piuze, né à Knowlton (Lac‑Brome), est un créateur pluridisciplinaire québécois, maître en arts visuels et médiatiques. Se définissant comme chercheur‑bricoleur, il assemble des matériaux variés — bois de grange patiné, Plexiglas, photographies — pour inventer des assemblages poétiques qui racontent l’imbrication de l’humain avec son environnement. Trois axes structurent sa réflexion : le corps, l’habitat et le paysage. Il a présenté ses œuvres en Amérique et en Europe, notamment dans des institutions reconnues telles que le Musée d’art contemporain de Montréal, le Musée d’art de l’Université de Bogotá, le Festival international d’art vidéo de Casablanca, ainsi que plus récemment au Musée d’art de Joliette. Son parcours, nourri par une pratique participative, entre exposition, résidence et commande publique, témoigne d’une approche sensible du fragile et du réparateur.

Arthur Luiz Piza

Arthur Luiz Piza (1928–2017), né à São Paulo, est un peintre, graveur et sculpteur brésilien qui s’installe à Paris en 1951 pour y poursuivre sa carrière, suivant l’enseignement du maître graveur Johnny Friedlaender. Reconnu pour sa maîtrise exceptionnelle de la gravure au burin, il travaille des plaques de cuivre épaisses qu’il incise à la gouge et au ciseau afin de créer des textures en relief rappelant des écailles ou des mosaïques. Artiste polyvalent, il réalise également des collages, des bijoux, des œuvres en porcelaine et de grandes pièces murales, dont un panneau en relief pour le centre culturel français de Damas. Lauréat de nombreux prix internationaux (Biennales de São Paulo, Venise, Florence, Cracovie, Porto Rico), il est présent dans les collections de grandes institutions comme le MoMA, le Guggenheim, le Centre Pompidou et le Musée d’art moderne de Paris

claire poisson

Claire Poisson utilise la gravure comme un moyen d’expression et de découverte du monde. Diplômée de l’École Estienne en 2005, elle fonde un atelier au Cambodge avant de collaborer avec des imprimeurs au Québec, en Espagne et en Afrique du Sud. Son œuvre accorde une place essentielle aux lieux et à la nature, champs d’exploration qu’elle étend à la sculpture et à l’installation. En 2018, elle rejoint le Royal College of Art à Londres, élargissant sa réflexion aux relations entre image, matrice et objet. Ses livres d’artiste naissent à la fois de collaborations et de recherches personnelles. Invitée du festival Xylofil en 2023, elle publie Tailles douces, un portfolio de gravures sur bois accompagné d’un texte typographique, fruit de résidences dans les Alpes-de-Haute-Provence. Son travail témoigne d’un dialogue constant entre la matière, le geste et l’environnement. 

  JEan-benoit Pouliot

Jean-Benoît Pouliot est un artiste visuel québécois dont la pratique se situe à la croisée de l’impression, de la peinture et du dessin. Formé en design graphique, il développe un langage visuel qui intègre rigueur formelle et sensibilité expérimentale. Depuis les années 2000, il explore la sérigraphie, le monotype et la peinture pour créer des œuvres où la superposition, la transparence et la texture tiennent un rôle central. Inspiré par l’architecture, la typographie et les structures visuelles du quotidien, il construit des compositions géométriques qui oscillent entre abstraction et évocation poétique. Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions individuelles et collectives au Québec et à l’international, et fait partie de collections publiques et privées. Il est également actif dans des projets collaboratifs et collectifs, intégrant sa pratique au sein de démarches partagées. 

LOUISE prescott

Louise Prescott est une artiste canadienne originaire de Montréal dont la pratique se concentre sur la gravure, le dessin et l’installation. Formée en arts visuels, elle développe depuis les années 1990 un langage plastique qui combine rigueur technique et recherche poétique. Ses œuvres s’inspirent souvent de l’observation du corps humain, de la nature et de leurs transformations, explorant les notions de mémoire, de trace et de temporalité. Elle utilise des techniques variées — eau-forte, aquatinte, lithographie, monotype — qu’elle associe parfois à des interventions picturales ou sculpturales. Présentées dans de nombreuses expositions individuelles et collectives au Canada et à l’international, ses créations figurent dans plusieurs collections publiques et privées. Sa démarche, ancrée dans un dialogue entre l’intime et l’universel, témoigne d’une volonté de faire de l’image imprimée un espace de réflexion et de sensibilité.

 Noëlline

En cours construction…

Man Ray

Man Ray, de son vrai nom Emmanuel Radnitzky, était un artiste américain qui a passé presque la totalité de sa carrière en France à Paris. On connait surtout ses oeuvres photographiques avant-gardistes, mais il produit également des oeuvres dans d’autres médiums, et il se considérait peintre. En tant qu’artiste, il a grandement contribué aux mouvements dada et surréaliste.

Man Ray créé, entre autres, des photogrammes, qui sont des types de photos réalisées sans l’aide d’une camera, qu’il renomme «rayographs». En 1920, il collabore avec Marcel Duchamps à New York sur un projet d’art cinétique. La même année, il fonde également avec Katherine Dreier la Société Anonyme, une exposition d’oeuvre itinérante, qui deviendra la première instance muséale d’art moderne aux États-Unis.

En 1925, avec Jean Arp, Max Ernst, André Masson, Joan Miró, et Pablo Picasso, Man Ray a participé à la première exposition surrealiste à la Galerie Pierre à Paris.

Il est décédé à l’âge de 86 ans le 18 novembre, 1976 à Paris.

1976 | 38 x 29cm | Lithographie | Éditeur Georges Visat

Monique Rey-barthelemy

Graveuse française née et basée à Lyon. Formée aux Beaux‑Arts dans sa ville natale, elle maîtrise diverses techniques d’impression traditionnelle et est membre de plusieurs centres d’artistes. Son univers artistique se déploie à travers des estampes abstraites et subtilement texturées, parfois évoquant l’orfèvrerie en raison de leur luxe visuel. Ses œuvres, souvent de petit format sur papier, laissent émerger des formes floues et énigmatiques – fragments de paysages, tissus froissés, scènes intérieures – qui naviguent entre perception consciente et souvenir onirique. Elle a exposé dans plusieurs lieux de diffusion, notamment à Lyon, où la douceur et la profondeur de son travail ont été largement saluées. Son approche poétique et intemporelle confère à chaque estampe une respiration silencieuse et contemplative.

 Christian Robilliard

Christian Robilliard (1936–2017) est un artiste lyonnais principalement connu pour ses gravures, bien qu’il ait commencé sa carrière comme peintre. Formé aux arts visuels, il s’oriente progressivement vers l’estampe, trouvant dans ce médium un langage plastique qui lui permet d’explorer la lumière, la texture et la profondeur. Il pratique diverses techniques, notamment la taille-douce et la gravure sur bois, incisant avec précision le métal ou le bois avant l’encrage et l’impression. Ses compositions se distinguent par un équilibre entre rigueur technique et sensibilité graphique, traduisant souvent une observation attentive du monde naturel et urbain. Présentées dans de nombreuses expositions régionales et nationales, ses œuvres figurent dans des collections publiques et privées. Robilliard a ainsi contribué à enrichir le patrimoine de la gravure contemporaine en France, inscrivant son travail dans la tradition tout en y apportant une empreinte personnelle. 

Cécile Ronc

Cécile Ronc est une peintre qui vit et travaille à Montréal. Diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, elle poursuit un doctorat en recherche-création à l’Université du Québec à Montréal. Sa pratique picturale explore ce qu’elle nomme le géonirisme, soit l’étude des liens entre les qualités sensibles de la nature et les résonances qu’elles éveillent en nous. Elle s’intéresse à l’écologie du regard et à la manière dont la peinture peut contribuer à une culture du vivant, en cherchant à voir le monde “pour lui-même”. Ses expositions solo, telles que Le luxuriant désert noir (Galerie d’art d’Outremont), Le pays où l’on n’arrive jamais (Galerie McClure) et Paysages sans têtes (Association Premier Regard, Paris), témoignent d’une recherche constante sur les rapports entre peinture, paysage et mémoire.

judith rothchild

Judith Rothchild, peintre-graveuse américaine, vit et travaille dans le Midi de la France depuis 1974. Le dessin est au cœur de sa pratique, qu’elle aborde comme un moyen d’harmonie avec le monde. Après des années consacrées au pastel coloré, elle découvre en 1996 la gravure en manière noire, technique qu’elle considère comme un dessin pur. Depuis, elle a réalisé des centaines de plaques et 42 livres d’artiste avec son compagnon Mark Lintott, publiés aux Éditions Verdigris. Ses œuvres, exposées à Paris, en Europe et aux États-Unis, se distinguent par un travail minutieux de la lumière émergeant de la surface veloutée du cuivre, couche après couche, jusqu’à créer une “super-réalité”. La manière noire, étroitement liée pour elle au livre, y trouve un écrin idéal. Depuis dix ans, Rothchild réalise également de grands dessins au carré Conté sur le motif, renouant avec l’espace et l’air libre.

Christine royer

travail en cours



lydia rubio


Lydia Rubio Ferrer, connue sous le nom de Lydia Rubio, est une artiste cubaine née à La Havane et installée depuis de nombreuses années aux États-Unis. Formée en architecture à l’Université de La Havane et à l’Université de Floride, puis diplômée en beaux-arts de la School of the Museum of Fine Arts de Boston, elle développe une pratique pluridisciplinaire où peinture, dessin et installation se nourrissent de recherches conceptuelles et poétiques. Ses œuvres, souvent organisées en séries, associent rigueur géométrique et symbolisme, explorant les liens entre mémoire, espace et langage. Lydia Rubio a enseigné l’architecture et l’art tout en poursuivant sa carrière artistique, exposant dans de nombreuses institutions et galeries aux États-Unis, en Amérique latine et en Europe. Ses peintures et carnets de voyages figurent dans plusieurs collections publiques et privées, dont le Frost Art Museum et le Museo Nacional de Bellas Artes de La Habana.

 Stephanie Russ

Née à Montréal, Stephanie Russ a obtenu en 1990 un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia, puis une maîtrise en beaux-arts de l’Université de l’Alberta, en 1994. Elle se consacre avant tout à la gravure et au dessin. Son travail a été présenté lors d’expositions solo et collectives, à l’occasion de biennales et de triennales internationales, dans différents pays, comme les États-Unis, la Serbie, la Pologne, l’Allemagne, la Bosnie, l’Égypte, le Japon, la Belgique, la France et le Canada. Elle s’est méritée plusieurs bourses de développement technique et professionnel et a récemment gagné le prix Francine Turcotte. Elle a été artiste en résidence à l’Atelier Circulaire, en 2007, de même qu’à Presse Papier en 2019. Elle travaille présentement à l’Université Concordia à titre d’instructrice; elle y enseigne la lithographie, l’impression sur écran et l’impression numérique.

Icy waters

2019 | 44 x 100 cm | Sérigraphie et numérique | 7 exemplaires

Virtual Boundary #1

2021 | 64 x 71 cm | Monotype

Boat Stories

2019 | 10 x 12 x 3 cm | Céramique, sérigraphie et numérique | 7 exemplaires

$2,000.00 CAD

The ways of the water # 2

2019 | 44 x 76 cm | Lithographie et chine collé | 6 exemplaires

The ways of the water # 3

2019 | 44 x 76 cm | Lithographie et chine collé | 6 exemplaires

Undāre

2018 | 42 x 67 x 8 cm | Pierre, photopolymère, lithographie | 10 exemplaires

$4,000.00 CAD

While I was Walking

2014 | 72 x 97 cm | Lithographie et chine collé | 10 exemplaires

Overcast

2014 | 69 x 94 cm | Lithographie et chine collé | 10 exemplaires

The ways of the water # 1

2019 | 44 x 76 cm | Lithographie et chine collé | 6 exemplaires

The ways of the water # 4

2019 | 44 x 76 cm | Lithographie et chine collé | 6 exemplaires

 Linda Rutenberg

Linda Rutenberg est photographe en beaux-arts depuis plus de trente ans. Titulaire d’un baccalauréat spécialisé en film et musique et d’une maîtrise en photographie de l’Université Concordia, elle a enseigné la photographie et mené des projets ayant donné lieu à quinze publications et de nombreuses expositions. En 1995, elle fonde à Montréal le Camera Lucida Image Centre, qui regroupait un laboratoire, une école, une galerie et un service de location de chambre noire. Deux ans plus tard, elle cofonde la Galerie Mistral, spécialisée en photographie d’art, qu’elle dirige pendant cinq ans. Ses séries; telles que Urban VisionsOne Island, Many CitiesMont RoyalThe Spiritual LandscapeThe Garden at Night et La Gaspésie, au bord de l’infini, explorent le lien entre l’environnement et ses habitants. Ses œuvres font partie de collections prestigieuses, dont la Galerie nationale du Canada et la Bibliothèque nationale de Paris.

alain sabatier

Alain Sabatier (né en 1945 à Grasse) explore depuis plus de soixante ans l’image photographique avec le regard d’un peintre. Initialement attiré par la peinture, il se tourne en 1959 vers la photographie en couleur, rare à l’époque. Son travail est reconnu dès 1966 aux États-Unis, où le Museum of Modern Art de New York présente ses diaporamas novateurs. Lauréat de la Fondation de la Vocation en 1968, il obtient en 1969 le diplôme de l’École Nationale de Photographie et de Cinématographie Louis Lumière. Dans les années 1970, il s’oriente vers l’ethnologie et le patrimoine, développant à Grasse un important travail documentaire en noir et blanc. Responsable de la photothèque municipale, il organise des expositions sur des photographes anciens, notamment Charles Nègre. Depuis les années 1990, il explore la vidéo et continue à interroger, dans une approche cyclique et poétique, le rapport entre image et réalité. 

marwan sahmarani

Marwan Sahmarani est un artiste libanais qui vit et travaille entre Beyrouth et Tarbena, un village méditerranéen d’Espagne. Sa peinture, énergique et colorée, se distingue par de larges coups de pinceau et des compositions texturées. Inspirée par l’expressionnisme et les traditions anciennes du paysage, son œuvre reflète les tensions politiques et les bouleversements de son pays natal. À travers ce dialogue entre geste contemporain et héritage pictural, il crée des images où l’intensité émotionnelle rencontre la profondeur culturelle. Présent sur la scène artistique internationale, Sahmarani expose dans des galeries et foires majeures, notamment Art Dubai, où il a été présenté dans la série Art Dubai Portraitsproduite avec Forward James Filmmakers.

Horacio sapere

Horacio Sapere, né en Argentine en 1951, vit et travaille à Palma de Majorque depuis 1975, tout en disposant depuis 2011 d’un atelier à New York. Artiste pluridisciplinaire, il explore au fil de sa carrière divers langages artistiques. Dans les années 1970-1980, il s’investit dans le théâtre et la performance, puis, entre 1976 et 1982, dans la poésie visuelle, avant de se consacrer principalement à la peinture et à la sculpture. Reconnu pour ses créations alliant expérimentations plastiques et recherche conceptuelle, Sapere a réalisé depuis plus de trente ans de nombreuses installations et commandes publiques en Espagne et à l’étranger. Parallèlement à sa production visuelle, il poursuit une activité d’écriture en tant que poète et dramaturge, affirmant une approche transversale où les disciplines se nourrissent mutuellement.

stella sasseville

Originaire du Lac-Saint-Jean, Stella Sasseville, peintre et estampiste, mène depuis les années 1970 une carrière riche et diversifiée en arts visuels. Après une période initiale marquée par l’abstraction, elle intègre à partir du milieu des années 1980 des figures humaines ou surréelles dans ses toiles, tissant souvent une trame narrative. Son séjour au Japon, où elle étudie avec Toshi Yoshida (bois gravé) et Nanshi Kato (lithogravure), influence durablement sa technique : traitement de l’acrylique en couches translucides ou opaques, évoquant la gravure et les lavis japonais. Ses couleurs froides rappellent le Grand Nord, qu’elle a souvent exploré. Nourrie par ses rencontres, ses voyages et l’humour amérindien hérité de son père, elle reste farouchement indépendante, en marge des courants établis. Si certaines parentés apparaissent avec l’automatisme ou l’expressionnisme abstrait, son œuvre affirme une liberté et une identité artistique uniques

jean-pierre sauvé

Jean-Pierre Sauvé, né à Montréal (Québec) en 1945, est graveur depuis plus de vingt ans. Diplômé en arts du Collège Saint-Laurent et formé en anthropologie à l’Université de Montréal, il allie sensibilité culturelle et maîtrise technique. Membre fondateur de l’Atelier Circulaire, il a marqué le milieu de l’estampe au Québec. Ses œuvres, présentées au Québec et à l’étranger, sont réalisées selon des techniques ancestrales du XVe siècle : eau-forte, aquatinte, manière noire, burin, pointe sèche, souvent combinées. Il décrit l’eau-forte comme un dialogue entre précision et imprévu : tracer sur le vernis, laisser l’acide mordre le métal, puis accueillir “l’ange au-dessus de l’épaule” au moment de l’impression. Ses estampes, présentes dans des collections prestigieuses comme la Bibliothèque nationale du Québec et celle du Canada, se distinguent par une recherche formelle constante et une ouverture à l’expérimentation.

 Michel Savage

Originaire de Limoges en Ontario, Michel Savage est diplômé du Département des arts visuels de l’Université d’Ottawa, où il étudie la peinture de 1972 à 1976 avec Edmund Alleyn et Richard Gorman. En 1982, un séjour en Espagne et sa rencontre avec le peintre catalan Antoni Tàpies marquent durablement sa démarche. Actif dans les milieux artistiques académiques et indépendants, il pratique également les techniques d’impression, dont l’eau-forte, la lithographie et la sérigraphie. Sa production récente mêle peinture-collage et procédés d’impression, développant une écriture gestuelle issue de son vocabulaire pictural des dernières années. Ses œuvres se caractérisent par de larges calligraphies, parfois discrètes, parfois sur des fonds aux couleurs saturées. Depuis plus de trente ans, son parcours oscille entre minimalisme et gestualité postmoderne, nourri par le symbolisme poétique, les éléments naturels, la phénoménologie et l’I Ching, établissant une relation méditative entre l’émotion et le geste.

Sheila segal

Sheila Segal, artiste montréalaise, développe depuis les années 1970 une pratique mêlant dessin, sculpture et techniques d’impression. Formée à l’École des Beaux-Arts de Montréal, au Saidye Bronfman Centre et à l’Université Concordia, elle puise dans l’observation attentive du monde naturel (plantes, insectes, oiseaux, chauves-souris) pour créer des œuvres qui explorent le fragile équilibre des cycles de vie. Son processus repose sur la collecte et la transformation d’éléments naturels, assemblés à partir de matériaux malléables comme la cire, l’argile, le fil métallique, le papier et des objets trouvés. Fascinée par l’invisible, elle établit un lien poétique entre le détail minuscule et l’ensemble du vivant. Lauréate de plusieurs prix, Segal a exposé au Québec, au Canada et à l’international, et ses œuvres figurent dans d’importantes collections publiques et privées. 

 Marc Séguin

Marc Séguin, né à Ottawa en 1970, est un peintre, graveur et romancier québécois reconnu pour une œuvre puissante mêlant réflexion sociale et esthétique visuelle affirmée. Diplômé de l’Université Concordia en arts visuels, il se distingue par de grands formats souvent peints à l’huile, où se côtoient symboles historiques, références culturelles et éléments naturalistes. Sa pratique de la gravure, notamment l’eau-forte, lui permet de développer un langage graphique incisif. Séguin aborde des thèmes tels que l’identité, la mémoire collective, la violence et la fragilité de la condition humaine. Ses œuvres figurent dans d’importantes collections, dont celles du Musée d’art contemporain de Montréal et du Musée des beaux-arts du Canada. Également auteur, il a publié plusieurs romans salués par la critique. Entre peinture, estampe et littérature, il poursuit une démarche multidisciplinaire où l’art devient outil de réflexion sur le monde. 

shagri

Shagri est une artiste graveure dont la démarche allie les techniques traditionnelles de l’estampe et une approche contemporaine. Travaillant sur bois ou sur métal, elle crée un dialogue entre l’image et le geste, où chaque trait et chaque forme portent la trace d’une réflexion intime. Pour son exposition Douze battements de cœur, elle a conçu une série de gravures variées et expressives, proposées à douze poètes (José Acquelin, Louky Bersianik, Claudine Bertrand, Jean-Paul Daoust, Monique Deland, Louise Desjardins, Louise Gareau-Des Bois, Alain Horic, Pierre Nepveu, Bernard Pozier, Jean Royer et France Théoret) qui en ont offert leur interprétation littéraire. L’édition, réalisée dans le cadre de PoèmeArt, témoigne d’un dialogue fécond entre arts visuels et poésie, où la gravure devient vecteur d’émotions et de récits multiples. 

Shen Chin Yuan

Shen Chin Yuan est une artiste visuelle contemporaine taïwanaise renommée pour son approche novatrice de l’art et de la culture. Née à Taïwan, elle explore des thèmes liés à l'identité, à l'environnement et à la transformation sociale à travers des médiums variés, notamment la peinture, l'installation et la vidéo. Son œuvre se caractérise par une fusion harmonieuse de traditions culturelles asiatiques et de préoccupations mondiales modernes. Shen Chin Yuan a exposé dans des galeries et des biennales internationales, captivant le public par son utilisation audacieuse des couleurs et des formes. Elle reste une figure clé de l'art contemporain en Asie.

 

Francine simonin

Francine Simonin (1936–2020), née à Lausanne en Suisse, a vécu et travaillé à Montréal de 1968 jusqu’à son décès. Artiste peintre et graveure, elle a marqué la scène des arts visuels par une carrière de plus de quarante ans, ponctuée de plus de deux cents expositions individuelles au Canada, en Europe et ailleurs. Lauréate de nombreux prix, elle reçoit en 2004 un hommage du Musée national des beaux-arts du Québec et de la Fondation Monique et Robert Parizeau pour sa contribution exceptionnelle à l’histoire de l’estampe au Québec. Son œuvre, à la fois lyrique et gestuelle, se retrouve dans des collections publiques prestigieuses en Suisse et au Canada, ainsi que dans de nombreuses collections privées à travers le monde. Simonin laisse un héritage artistique important, caractérisé par une liberté de geste et une intensité expressive. 


Béatrice Sokoloff

Béatrice Sokoloff, graveuse et artiste visuelle née en Suisse, a vécu à Montréal, au Canada, où elle était membre active de l’Atelier Circulaire. Depuis 2006, elle exposait régulièrement ses œuvres, aujourd’hui présentes dans de nombreuses collections publiques et privées au Canada, en Suisse, en Espagne, au Portugal, au Brésil, en Angleterre, en Italie, en Roumanie et en Israël. Alliant techniques traditionnelles et approches contemporaines, sa démarche explorait la mémoire, le territoire et l’identité. Décédée en 2019, elle laisse derrière elle un héritage artistique riche, marqué par la finesse de son trait et l’intensité de ses compositions gravées.

 

 

Denis St-Pierre

Denis St-Pierre est un artiste québécois reconnu pour sa pratique en arts visuels, intégrant peinture, dessin et techniques d’impression. Formé en arts plastiques, il développe depuis plusieurs décennies un langage visuel où cohabitent rigueur formelle et liberté expressive. Son travail s’inspire à la fois de la nature, de l’architecture et de l’histoire de l’art, explorant les notions de trace, de mémoire et de transformation. Maîtrisant des techniques comme l’eau-forte, la lithographie et la sérigraphie, il expérimente avec les textures, les superpositions et les contrastes chromatiques pour créer des œuvres à forte présence matérielle. St-Pierre a présenté ses créations dans de nombreuses expositions individuelles et collectives au Québec, au Canada et à l’international. Ses œuvres se retrouvent dans des collections publiques et privées, témoignant de la reconnaissance acquise par une démarche artistique persistante et engagée.

 TAI

En cours construction

heidi taillefer

Heidi Taillefer, née à Montréal, est une peintre contemporaine dont le travail mêle surréalisme, symbolisme et influences issues de la culture populaire. Formée en arts visuels et passionnée par la science, la technologie et la mythologie, elle crée des images hautement détaillées où se rencontrent l’organique et le mécanique. Son univers visuel explore les dualités — vie et mort, nature et artifice, beauté et inquiétude — en abordant des thèmes comme la condition humaine, la fragilité du vivant et l’impact du progrès technologique. Utilisant principalement la peinture à l’huile, Taillefer développe un style méticuleux qui associe précision technique et imaginaire narratif. Ses œuvres ont été exposées au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Asie, et figurent dans des collections publiques et privées. Elle continue d’explorer, à travers une esthétique singulière, les tensions et harmonies entre nature et culture. 

 Dorothea Tanning

Dorothea Tanning (1910–2012), née à Galesburg (Illinois), est une peintre, graveure, sculptrice et écrivaine américaine. Installée à New York dès les années 1930, elle se rapproche du mouvement surréaliste, côtoyant notamment Max Ernst, qu’elle épouse. En 1953, elle s’installe en France, où elle réoriente progressivement son œuvre vers l’exploration des fantasmes féminins et des univers oniriques. À partir des années 1960, elle se consacre davantage à la gravure, collaborant avec des maîtres tels que Georges Visat et Pierre Chave. Son travail mêle intensité psychologique, sensualité et imaginaire symbolique. Revenue aux États-Unis à la fin des années 1970, elle poursuit une production plastique et littéraire, publiant romans et recueils de poésie jusqu’à sa mort à l’âge de 101 ans. Ses œuvres figurent dans les plus grandes collections internationales


1977 | 30 x 38 cm | Aquatinte | Éditeur Georges Visat

1976 | 38 x 29 cm | Aquatinte et eau-forte | Éditeur Georges Visat

miyuke tanobe

Miyuki Tanobe, née en 1937 à Morioka au Japon, est une peintre installée à Montréal depuis 1971. Formée aux Beaux-Arts de Tokyo puis à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, elle développe une pratique picturale inspirée du nihonga, un style japonais traditionnel qu’elle adapte aux scènes de la vie quotidienne montréalaise. Ses tableaux, minutieusement composés, mêlent couleurs vives et détails narratifs, capturant avec humour et tendresse l’esprit des quartiers populaires. Tanobe s’attache à représenter les gestes simples, les rues animées, les enfants jouant, tout en préservant la richesse décorative de la tradition picturale japonaise. Lauréate de plusieurs distinctions, elle a exposé au Canada et à l’international, et ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques et privées. Elle est membre de l’Académie royale des arts du Canada.

philippe tardy

Né à Lyon en 1960, Philippe Tardy se consacre à la gravure en taille-douce et à la peinture depuis 1983. Son œuvre explore des paysages poétiques, des scènes de nature paisible et des espaces méditatifs. Artiste polyvalent, il maîtrise l’eau-forte, l’aquatinte sur cuivre, ainsi que l’acrylique et les pigments sur bois et carton. Ses compositions, à la fois sensibles et structurées, invitent à la contemplation. Très actif sur la scène artistique française et internationale, il a présenté ses travaux lors de nombreuses expositions personnelles et collectives, en France, aux États-Unis, en Pologne et en Suisse. Membre de l’association Empreinte, collectif de graveurs à Lyon, il contribue à la promotion de l’estampe en France et à l’étranger. En 1998, la galerie Le Soleil sur la Place et les Éditions Stéphane Bachès publient une monographie consacrée à son travail.

 jacinthe tetrault

Originaire de Saint-Hyacinthe, Jacinthe Tétrault vit et travaille à Montréal depuis 1985. Marquée par la vie agricole de son enfance, elle intègre la nature et les cycles de vie au cœur de sa mémoire sensorielle et de sa démarche artistique. Sa pratique, nourrie par la gravure, la collagraphie, le monotype, l’impression numérique, la photographie et les techniques mixtes, tisse un dialogue entre paysage humain et empreinte écologique. Lauréate du prix Loto-Québec en estampe en 1999 pour sa série Rouge Repère et mentionnée au BIAM 2014 pour sa sculpture miniature Bouleau jaune, bois d’œuvre, elle a exposé au Canada, en Europe et aux États-Unis. Ses œuvres figurent dans plusieurs collections publiques et privées. Membre active de l’Atelier Circulaire, elle participe à la formation et à la diffusion des arts imprimés, tout en poursuivant une recherche plastique où se rencontrent sensibilité, expérimentation et réflexion environnementale.

Ariane Thézé

Ariane Thézé, artiste visuelle contemporaine, obtient en 1981 son diplôme de l’École des beaux-arts d’Angers. L’année suivante, elle s’installe à Montréal, où ses recherches sur la représentation du corps la font remarquer. Elle expose pour la première fois en 1983 à la galerie Dazibao. En 1984, elle complète une maîtrise en arts plastiques à l’UQAM, puis retourne en France pour obtenir, en 1986, une deuxième maîtrise à l’Université Paris 1. Sa série inaugurale Déportraitisation (1983) explore identité, désir et mémoire à travers des photographies de peaux humaines suspendues. Dans les années 1990, sa carrière prend une dimension internationale, avec des expositions en Amérique du Nord, en Europe et ailleurs. En 2003, elle obtient un doctorat en études et pratiques des arts à l’UQAM, poursuivant une œuvre qui interroge le corps, l’intime et la mémoire collective.

 

Lisa tognon

Lisa Tognon est une artiste visuelle et sculptrice québécoise dont la pratique explore les rapports entre espace, lumière et matière. Formée en arts plastiques, elle développe une recherche où la géométrie, la transparence et les effets de superposition jouent un rôle central. Son travail se distingue par l’utilisation de matériaux variés – verre, métal, plexiglas, bois – qu’elle assemble dans des compositions à la fois précises et poétiques. Tognon conçoit ses œuvres comme des dispositifs sensoriels qui modifient la perception du spectateur, souvent par le jeu des ombres et des reflets. Ses réalisations sont exposées au Québec et à l’international, dans des galeries, musées et espaces publics. Elle a également réalisé plusieurs œuvres intégrées à l’architecture, affirmant son engagement à créer un dialogue entre art et environnement.

Josette trépanier


Josette Trépanier est une artiste visuelle québécoise dont la pratique s’articule autour du dessin, de la gravure et de l’installation. Formée en arts visuels, elle explore des univers poétiques où les éléments naturels, les textures et la mémoire visuelle se croisent. Ses œuvres, souvent réalisées à partir de techniques traditionnelles d’estampe, témoignent d’un intérêt marqué pour les gestes minutieux et les effets de matière. Trépanier privilégie une approche sensible et épurée, où chaque ligne et chaque nuance participent à une narration visuelle intime. Présentées dans des galeries et institutions au Québec et à l’étranger, ses créations se retrouvent également dans plusieurs collections publiques et privées. L’artiste s’implique régulièrement dans des projets collaboratifs et des résidences, affirmant sa volonté de dialoguer avec d’autres disciplines artistiques et de renouveler continuellement son langage plastique.

 Marcelo Troche

Né à Montevideo (Uruguay) en 1971, Marcelo a vécu à Madrid et à Grenoble avant que sa famille s’installe à Montréal (Canada). Il passe maintenant son temps entre Montréal et Mérida, au Yucatan au Mexique, où il possède son propre sanctuaire de photographie.

Après avoir obtenu son diplôme en photographie au Cégep du Vieux Montréal, il a été recruté par l'un des meilleurs laboratoires de photographie noir et blanc, où il a développé un grand intérêt pour la photographie en noir et blanc et les techniques de laboratoire. Sa créativité et son talent l'ont amené à explorer la photographie publicitaire et éditoriale, passant du film à la photographie numérique, sans toutefois perdre sa passion pour le développement photographique en laboratoire et la photographie en noir et blanc.

En 2015, Marcelo va étudié à New York le « Tintype » et commence à maîtriser la technique tout en poursuivant sa carrière dans la publicité.

Il y a deux ans, en 2017, une vascularite cérébrale a brutalement frappé Marcelo. Après une longue hospitalisation, de nombreuses tentatives de traitement et une longue convalescence, il dut faire le deuil de sa carrière professionnelle. Mais cela a fait que Marcelo a décidé se consacrer à ce qu’il aime vraiment dans la photographie: le « tintype ». Il a trouvé dans cette technique un moyen de célébrer la beauté de ce qui semble repousser à première vue.

Raoul Ubac

Raoul Ubac (1910-1985) est un artiste franco-belge né à Cologne. Après une jeunesse partagée entre l’Allemagne et la Belgique, il s’installe à Paris et étudie à la Sorbonne. Proche du milieu surréaliste, il côtoie notamment Camille Bryen, Otto Freundlich et André Breton. Photographe innovant, il expérimente dans les années 1930 des procédés comme le brûlage, la solarisation et la pétrification, exposant ses recherches à Paris en 1933. Par la suite, Ubac diversifie son œuvre en réalisant dessins, gravures, gouaches, peintures, reliefs, tapisseries et vitraux. Son travail, marqué par un dialogue entre formes abstraites et matières, s’inscrit dans une quête poétique et tactile. Reconnu internationalement, il a laissé une empreinte durable dans l’histoire de l’art moderne. Il meurt en France en 1985.



1977 | 27 x 25cm | Roulage sur ardoise | 60 exemplaires

Christine Vandrisse

Christine Vandrisse, artiste et éditrice française, réside depuis 1985 dans une maison flamande du XVIIIᵉ siècle, transformée en atelier contemporain ouvert sur la nature. Spécialisée en typographie et taille douce, elle y crée des œuvres et des éditions uniques sous le nom des Éditions d’Émérence, fondées en 2011. Inspirée par la matière et l’imprévu, son art explore la déconstruction et la transformation, comme en témoigne sa série DOMA et DOMATA. Elle associe gravure, performance et vidéo pour illustrer la lenteur du processus créatif, célébrant le lien intime entre l’artiste, la matière et le temps. Ses œuvres sont régulièrement exposées à l’international.

 

 

Maria Helena Vieira da Silva

Maria Helena Vieira da Silva est née à Lisbonne au Portugal le 13 juin en 1908. Dès un jeune âge, elle développe un intérêt pour le dessin et la peinture et on l’inscrit à l’Academia de Belas-Artes ou elle étudie jusqu’à son adolescence. Ensuite, elle étudie la peinture avec Fernand Léger, la sculpture avec Antoine Bourdelle et la gravure avec Stanley William Hayter, tous des maîtres dans leurs domaines.

Dès ses 22 ans, elle exposait ses oeuvres à Paris. Ses compositions, largement influencées par Cézanne, sont complexes et denses. Elles évoquent les ambiguïtés spatiales du cubisme. Dans les années 1940 et 1950, son travail reflète la réalité de l’après-guerre à Paris. Ses images de la ville sont remplies de gens se bousculant et donnent l’impression de labyrinthes par la perspective de profil ou de haut.

En 1956, elle devient citoyenne française. Elle est également la première femme à recevoir le Grand Prix National des Arts en 1966 et en 1979 est nommée Chevalier de la Légion d’honneur. Vieira da Silva est décédée le 6 mars 1992.

1976 | 38 x 29cm | Sucre et aquatinte | Éditeur Georges Visat

 Francois Vincent

François Vincent est un peintre, graveur et sculpteur québécois reconnu pour son exploration de la mémoire, de l’imaginaire et du paysage. Né à Montréal, il a étudié à l’École des beaux-arts de Montréal, où il a développé une pratique artistique qui marie figuration et abstraction. Ses œuvres, souvent imprégnées de références poétiques et narratives, se distinguent par des textures riches, une palette subtile et un jeu raffiné de lumière. Depuis les années 1980, il a exposé largement au Canada et à l’étranger, et ses créations figurent dans de nombreuses collections publiques et privées. Maître de l’estampe contemporaine, il a contribué à l’évolution de cette discipline en expérimentant diverses techniques, telles que la gravure sur bois, l’eau-forte et la lithographie. François Vincent continue de faire évoluer son langage visuel tout en entretenant un lien profond avec l’héritage culturel du Québec.

petru voichescu


Petru Voichescu est un artiste visuel et graveur originaire de Roumanie, reconnu pour la précision technique et la sensibilité poétique de son travail. Formé aux arts plastiques dans son pays natal, il s’installe par la suite au Québec, où il poursuit une carrière marquée par l’expérimentation et l’exploration des procédés traditionnels et contemporains de l’estampe. Ses œuvres, souvent inspirées par la nature, la mémoire et la symbolique, se distinguent par des compositions soigneusement construites et un sens affirmé du détail. Maîtrisant la gravure en taille-douce, la lithographie et la sérigraphie, il crée des images qui conjuguent rigueur et expressivité. Ses travaux ont été exposés au Canada, en Europe et aux États-Unis, et font partie de collections publiques et privées. Engagé dans la transmission de son savoir-faire, Petru Voichescu contribue activement à la vitalité de la scène de l’estampe contemporaine au Québec.

travail en cours

 

Wang Suo Yuan

Wang Suo Yuan est né en Chine et vit en France depuis 2002. Initié à la photographie par son père, il a aussi œuvré dans la joaillerie et le graphisme, avant de se tourner vers les beaux-arts. Formé en gravure à l’École des Beaux-Arts de Versailles, puis à l’atelier Contrepoint à Paris (ex-Atelier 17 de Stanley William Hayter), il choisit à partir de 2006 d’entamer une recherche plus personnelle sur les variations du trait, afin de développer un mode d’expression propre. Récipiendaire de plusieurs prix, il a présenté son travail au public dans de nombreuses expositions solos et collectives ainsi des biennales et foires internationales, en France, en Chine, en Espagne, au Japon, aux États-Unis, en Corée du Sud, en Belgique, en Roumanie, au Canada et en Allemagne, notamment à la Biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières.

Inner Landscape III - I - II - IV - V

Inner Landscape I

2019 | 70 x 110 cm | Xylographie | 10 exemplaires

Inner Landscape III

2019 | 70 x 110 cm | Xylographie | 10 exemplaires

Inner Landscape II

2019 | 70 x 110 cm | Xylographie | 10 exemplaires

Inner Landscape IV

2019 | 70 x 110 cm | Xylographie | 10 exemplaires

Inner Landscape V

2019 | 70 x 110 cm | Xylographie | 10 exemplaires

Red Line-composition 5

2017 | 60 x 100 cm | Eau-forte et gaufrage d'un fil encré

Red Line - composition 3

2016 | 56 x 76 cm | Eau-forte et gaufrage d'un fil encré

Another day, another world - 1

2018 | 76 x 56 cm | Aqautinte et eau-forte

Another day, another world - 2

2019 | 76 x 56 cm | Aqautinte et eau-forte

A simply story I

2019 | 56 x 76 cm | Gravure sur bois

Penglai I

2016 | 56 x 76 cm | Eau-forte

Penglai II

2017 | 56 x 76 cm | Eau-forte

Penglai IV

2017 | 60 x 80 cm | Eau-forte

Penglai VI

2017 | 56 x 76 cm | Eau-forte

Le parfum de la nuit

2017 | 65 x 50 cm | Eau-forte, aquatinte et vernis mou

Jenifer waters

Jenifer Waters est une artiste visuelle et graveure contemporaine, reconnue pour la sensibilité et la profondeur narrative de son travail. Formée en arts visuels aux États-Unis, elle développe une pratique qui allie techniques traditionnelles de l’estampe et approches expérimentales. Ses œuvres, souvent centrées sur la nature, l’humain et la mémoire, se distinguent par une attention minutieuse aux textures, aux jeux de lumière et à la composition. Waters explore la gravure en taille-douce, la lithographie et la sérigraphie, tout en intégrant parfois des éléments de collage ou de dessin. Elle a présenté ses créations dans de nombreuses expositions individuelles et collectives en Amérique du Nord et en Europe, et ses œuvres figurent dans des collections publiques et privées. Engagée dans la transmission de son savoir-faire, elle collabore régulièrement avec des ateliers d’impression et participe à des résidences artistiques, contribuant ainsi au dynamisme de la scène de l’estampe contemporaine.

mary white

Mary White est une artiste peintre et graveure canadienne reconnue pour ses œuvres figuratives empreintes d’émotion et de sensibilité. Formée aux beaux-arts, elle développe un langage visuel qui marie la précision du dessin à une exploration subtile de la couleur et de la lumière. Son travail puise dans l’observation attentive du quotidien, des paysages et des êtres, créant des images à la fois intimes et universelles. Maîtrisant diverses techniques, Mary White excelle particulièrement dans l’aquarelle et l’estampe, qu’elle utilise pour transmettre des atmosphères nuancées et poétiques. Ses œuvres ont été exposées à travers le Canada et à l’international, intégrant des collections publiques et privées. Engagée dans la transmission de son savoir, elle a enseigné et animé de nombreux ateliers, contribuant à la vitalité de la communauté artistique. Son œuvre, riche et variée, témoigne d’un regard attentif sur la beauté fragile du monde qui l’entoure.

 Ripley Whiteside

Ripley Whiteside est un artiste américain contemporain dont la pratique explore les intersections entre abstraction, nature et perception. Formé en arts visuels, il développe un langage pictural singulier mêlant observation minutieuse et expérimentation formelle. Ses œuvres, souvent réalisées sur papier ou toile, se distinguent par une utilisation subtile de la couleur et de la texture, ainsi qu’un intérêt pour la lumière et ses variations. Inspiré par les formes organiques, les paysages et les processus naturels, Whiteside traduit ces éléments en compositions à la fois précises et poétiques. Son travail, exposé aux États-Unis et à l’international, figure dans plusieurs collections privées et publiques. Engagé dans une démarche de recherche continue, il intègre à sa pratique des références scientifiques et philosophiques, enrichissant la portée symbolique de ses créations. Ripley Whiteside poursuit ainsi une œuvre en constante évolution, où sensibilité et rigueur plastique se rencontrent harmonieusement.

 Sebastian Worsnip

Sebastian Worsnip est un artiste visuel contemporain basé à Montréal, reconnu pour ses œuvres qui explorent la relation entre l’espace, la mémoire et la perception. Né au Royaume-Uni et formé en arts visuels au Canada, il développe un langage pictural où se rencontrent abstraction géométrique et sensibilité organique. Sa pratique s’articule autour de la peinture, du dessin et de l’estampe, intégrant parfois des éléments architecturaux ou topographiques. Worsnip utilise des formes nettes, des aplats de couleur et des lignes précises pour créer des compositions qui interrogent l’équilibre et le déséquilibre. Ses œuvres ont été exposées au Canada, aux États-Unis et en Europe, et figurent dans plusieurs collections publiques et privées. Par son approche rigoureuse et poétique, il propose au spectateur une expérience visuelle immersive qui invite à la contemplation et à la réflexion.

bruno yvonnet


Bruno Yvonnet est un artiste visuel français dont le travail explore les rapports entre forme, matière et perception. Formé aux arts plastiques, il développe une pratique pluridisciplinaire qui englobe la peinture, le dessin et la gravure, souvent articulés autour d’une recherche sur la mémoire et le temps. Ses compositions, à la fois structurées et sensibles, jouent sur l’équilibre entre l’abstraction et la suggestion figurative, intégrant des textures riches et des jeux de lumière subtils. Yvonnet puise son inspiration dans les paysages, les structures architecturales et les traces laissées par l’histoire. Son œuvre a été présentée dans de nombreuses expositions individuelles et collectives en France et à l’étranger, et figure dans diverses collections publiques et privées. Par son approche poétique et rigoureuse, il invite le spectateur à une expérience contemplative, où chaque œuvre devient un espace d’interprétation et de dialogue.

 

Zao Wou-Ki

Zao Wou-Ki (1920, Pékin – 2013, Nyon, Suisse) est un peintre et graveur chinois, naturalisé français, figure majeure de la peinture contemporaine. Formé à l’École des beaux-arts de Hangzhou, il s’installe à Paris en 1949, où il fréquente l’Académie de la Grande-Chaumière et se lie d’amitié avec de nombreux artistes français et étrangers. Ses premières œuvres, d’inspiration réaliste, évoluent vers l’abstraction après sa découverte de Paul Klee, puis vers la peinture lyrique, mêlant influences orientales et occidentales. Zao Wou-Ki acquiert une renommée internationale et expose dans les plus grands musées. Lauréat de nombreuses distinctions en France, il voit également son œuvre redécouverte et célébrée en Chine à partir des années 1980. Son travail, caractérisé par une gestuelle libre, des couleurs vibrantes et une profondeur spatiale unique, explore la fusion des cultures et des langages plastiques.

1974 | 33 x 23 cm | Aquatinte | Éditeur Georges Visat

1974 | 33 x 23 cm | Aquatinte | Éditeur Georges Visat

 Leila Zelli

Leila Zelli est une artiste visuelle née à Téhéran, en Iran, et installée à Montréal. Diplômée de l’Université du Québec à Montréal en arts visuels et médiatiques, elle explore à travers ses œuvres les enjeux liés aux conflits, à la mémoire et à la migration. Sa pratique inclut la vidéo, l’installation et la photographie, souvent nourrie par des archives, des images trouvées et des symboles issus de son héritage culturel. Zelli interroge les récits dominants, proposant des perspectives sensibles sur l’exil et l’identité. Son travail a été exposé dans des institutions et galeries au Québec et à l’international, et figure dans plusieurs collections publiques. En intégrant une dimension poétique à des problématiques sociales et politiques, elle invite le spectateur à réfléchir sur les fractures du monde contemporain et sur la place de l’humain dans ces contextes.