BiecTR 9ème

Hélène Latulippe

VERNISSAGE: 8 SEPTEMBRE À 17H30

EXPOSITION : 6 SEPTEMBRE – 15 OCTOBRE 2016

RÉSIDENCE D’ARTISTE : 15 JUIN – 15 JUILLET 2016

Dans le cadre du partenariat avec la Biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières (BIECTR), l’Atelier-Galerie A. Piroir a l’honneur d’accueillir l’artiste québécoise Hélène Latulippe pour une résidence d’artiste et une exposition solo.

Sélectionnée parmi les artistes exposant à la 9ème édition de la BIEC, Madame Latulippe est invitée à présenter une exposition individuelle qui se tiendra du 6 septembre au 15 octobre 2016. À la suite de sa résidence d’artiste effectuée en mai 2016, cette exposition permettra au public montréalais de découvrir un corpus plus complet de l’artiste tout en contribuant à la visibilité de la BIECTR.

Son exploration constante des limites de l’estampe, ses mariages de différents matériaux (tant du côté du textile que du papier) et la qualité de ses installations, ont déterminé notre choix de l’artiste Hélène Latulippe. Cet évènement s’inscrit bien dans les objectifs communs de la BIECTR et de l’AGAP de promouvoir le renouvellement et le développement de l’estampe contemporaine.

Démarche artistique

« Utilisez pour vous exprimer les choses qui vous entourent… les objets de vos souvenirs. Dites tout cela avec une sincérité intime, tranquille et humble. » 1
La mémoire enregistre les évènements à sa façon, les oublie, les modifie selon ses caprices et les déforme en pure fabulation. Cette faculté envoie les souvenirs dans des rubriques nommées témoin, impression, trace, repère, cicatrice, réminiscence, engramme. Elle leur superpose des humeurs, des sons et des odeurs. Elle les cache sous différents points de vue, sous divers angles de perception. Elle est vive, sélective, affective, associative.

Inspiré par les écrits de Joan Gibbons et de Marcel Proust, mon travail explore la mémoire et son impact sur notre conception du monde. J’en cherche les réminiscences, les façonne, j’en extrais un affect avec lequel le spectateur peut s’identifier, lui faire écho.

Répondant à mon attrait pour la matière et à mon plaisir de faire des marques, j’élabore un vocabulaire autour d’une calligraphie simple, d’une couleur en aplat et d’un processus basé sur la répétition du geste. Ainsi, l’oeuvre peut se traduire en deux ou en trois dimensions, occuper le mur ou tout l’espace.

1 Rilke, Rainer-Maria, Lettres à un jeune poète, Bernard Grasset, Paris 1937, p 21  

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